BERLINER ALLEE 174 - Un artiste Rennais invite 7 artistes berlinois à investir la galerie du Centre Culturel Colombier

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Jean-François Karst / Artistes invités : A. Burger, L. Fassler, R. Furmann, N. L. Meyer, M. Pabsch, M. Stillwell, T. Zielony

Vernissage : 13/01/2011

du 14/01/2011 au 24/02/2011

 

BERLINER ALLEE 174 est l’adresse berlinoise où Jean François Karst, artiste rennais, a vécu pendant une année, suite à laquelle il invite 7 artistes vivant à Berlin, allemands, canadiens, américains…

A travers son histoire contemporaine, Berlin est l’une des villes européennes les plus emblématiques et captivantes de cette seconde moitié du XXème siècle.Traversée par des idéologies qui ont façonné son urbanisme, elle est chargée des symboles du passé mais pourtant en constante évolution et redéfinition de son futur.

C’est à partir de cette mémoire que s’engage le travail de Roland Fuhrmann : une réappropriation de ces emblèmes, entre dérision et subversion, mis en perspective par l’action du spectateur.

Depuis la chute du mur, la ville est en perpétuelle réhabilitation, ce dont témoignent les photographies d’Andreas Burger qui nous propose des points de vue atypiques loin des clichés touristiques. La ville est une imbrication de grands ensembles hétéroclites. L’individu y est confronté à une cité démesurée comme l’évoque les maquettes et relevés topographiques de Larissa Fassler qui rendent tangibles l’invisible du bâti. Cette question architecturale, omniprésente, est également le point de départ du travail de Matthias Pabsch qui intègre les matériaux de construction au service d’une proposition spatiale et sculpturale, déplaçant leur aspect fonctionnel vers des logiques plus symboliques.

Ici, l’esthétique des squats et de la friche industrielle se combinent en une économie de moyens qui télescope une certaine tradition de la peinture moderne et vient nourrir l’œuvre picturale de Nora Lena Meyer. C’est également le point de départ du travail performatif de Madeline Stillwell autour de la notion de survie et d’endurance du corps confronté au chaos de ces espaces en décrépitude. Les corps justement, ceux des habitants, des groupes de jeunes qui s’inscrivent dans les murs de la ville et que Tobias Zielony photographie ; moment social entre attente et indécision, entre relégation et magnificence.

Remerciement aux galeries KOCH OBERHUBER WOLFF et SEPTEMBER / Berlin.

 

Pour en savoir plus sur les artistes visitez leurs sites internet :
http://www.kow-berlin.info/works/tobias_zielony
http://madelinestillwell.com/home.html
http://www.rolandfuhrmann.de/
http://www.larissafassler.com/
http://www.galerie-craemer.com/index.php?inc=artists/matthiaspabsch_pub.php
http://www.myspace.com/jeanfrancoiskarst