Expositions

Expositions au PHAKT Centre culturel Colombier tout au long de l'annéeArt contemporain, arts visuels, arts plastiques, expositions

 

Cette programmation explore l’ensemble des médiums plastiques, les pratiques sonores, la voix dans ce qu’elle représente de potentiel langagier, la performance… D’une envergure régionale et en restant attentif à l’émergence rennaise, nous invitons de jeunes artistes, dont le projet s’affirme, des artistes plus confirmés avec nous tâchons, dans la mesure de nos moyens de conserver des liens pour compagnonner et se retrouver.

 

La galerie est le lieu de ce travail, sans toutefois s’y enfermer. En effet, la place du territoire dans notre réflexion et les modes de travail des artistes aujourd’hui nous amènent à explorer régulièrement l’in-situ, le « hors les murs », l’interdisciplinarité… Ces logiques donnent lieu à des formes de création, de présentation des œuvres diverses entre expositions, éditions, projets, résidences… Il accompagne l’élaboration, la conception et la réalisation des projets artistiques par un soutien financier à la production des œuvres, un apport en régie pour les montages et démontages, une communication papier et internet pour valoriser le projet de l’artiste, le versement d’honoraires afin de rémunérer le travail de création artistique, premier vecteur de reconnaissance d’une professionnalisation des artistes.

 

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TRAVAUX DES ADHÉRENTS ARTS PLASTIQUES - LA GRANDE EXPO

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Vernissage : 03/06/2016

du 03/06/2016 au 01/07/2016

 

Venez découvrir le thème de l’année : la nourriture, à travers les travaux de BD, photo, dessin, peinture et arts graphiques des adhérents arts plastiques

 

LA GRANDE EXPO DES TRAVAUX DE FIN DE SAISON DES ADHÉRENTS ARTS PLASTIQUES DU PHAKT – CENTRE CULTUREL COLOMBIER, UN ACCROCHAGE APPETISSANT !

 

Une pincée de peinture, quelques brins de pastels, trois mesures de feutres, un demi litre de photographie et on enfourne avec créativité ! Les adhérents arts plastiques du PHAKT – Centre Culturel Colombier ont travaillé  cette saison autour de la thématique de LA NOURRITURE !

 

Afin de vous présenter  les productions des adhérents arts plastiques des ateliers de bande dessinée, de photographie, de dessin, de peinture et d’ arts graphiques, TOUS les espaces d’expositions seront investis.

 

Les travaux que vous y découvrirez seront multiples, individuels ou collectifs, ludiques, sensibles, décalées, gourmands ou dégoutants et de tous formats !

 

Un ensemble de productions personnelles sera aussi présenté dans cette exposition qui marquera la fin de la saison 2016-2017.

 

Nous vous souhaitons une bonne dégustation !

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LA BOUTIQUE - Cédric Guillermo

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Vernissage : 28/04/2016

du 18/04/2016 au 27/05/2016

 

Trois structures culturelles s’associent : 2angles, le PHAKT et l’aparté. Cédric Guillermo, invité, y présente son travail. Un thème : l’outil, fil conducteur des différentes proposition artistiques. L’outil déployé sous toutes ses formes ; de l’outil à main en passant par la machine. L’artiste nous présente des objets tantôt fragiles, décoratifs, tantôt drôles et absurdes, ou encore robustes, solides…

 

Il s’inspire du cadre propre au colombier : un lieu de vie mais aussi un lieu de commerce. Pour le PHAKT, une sorte de « boutique » d’objets, d’outils, sera présentée. A l’instar des coopératives de matériels ou centres commerciaux populaires voire spécifique et industriels.

 

Cédric Guillermo présente son travail dans 3 structures culturelles associées : l’association 2angles, le PHAKT – Centre Culturel Colombier et l’aparté, lieu d’art contemporain du Pays de Montfort. Son thème : l’outil, fil conducteur des différentes propositions artistiques. L’outil est déployé sous toutes ses formes ; de l’outil à main en passant par la machine, l’artiste nous présente des objets tantôt fragiles, décoratifs, tantôt drôles et absurdes, ou encore robustes, solides… Il s’inspire du cadre propre au quartier Colombier, à Rennes : un lieu de vie mais aussi un lieu de commerce. A l’instar des coopératives de matériels ou centres commerciaux populaires voire spécifiques et industriels, Cédric Guillermo installera une sorte de « boutique » d’objets, d’outils, au centre de la galerie …

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LES CHUTES DU NIAGARA - Guillaume PINARD

Les chutes du Niagara, Guillaume PINARD.

Vernissage : 03/03/2016

du 02/03/2016 au 08/04/2016

 

projet de dessin collaboratif de Guillaume PINARD, du 02 au 06 mars 2016, de 12h à 20h, suivi de l’exposition.

L’artiste :

Depuis une quinzaine d’année, Guillaume PINARD, dont la pratique se base sur le dessin, est présent dans de nombreux pays, dans des expositions personnelles ou bien collectives. La diversité de son travail l’amène à utiliser toutes sortes de techniques et de supports : dessin sur papier, dessin mural, peinture à l’huile, animation vidéo, sculpture, installations et textes. Ces formes très variées lui permettent donc de questionner différents formats dans un rapport au temps un peu décalé.

 

La petite histoire dans la grande Histoire de l’Art :

Le 2 septembre 1903 a lieu, à Papeete, la 2ème vente posthume des effets de Paul GAUGUIN, décédé aux Marquises le 8 mai 1903. Sans jamais avoir connu GAUGUIN, Victor SEGALEN, alors en mission sur place, a cependant entendu parler de l’artiste dans la sphère des symbolistes français.

Celui-ci achète lors de cette vente tout ce qu’il peut acquérir, soit 24 lots, dont Village breton sous la neige, une peinture à l’huile sur toile (62×87 cm). Alors que l’art de GAUGUIN ne suscite que dérision, ce tableau est présenté à l’envers sous le titre Chutes du Niagara, au grand amusement du public. À son retour en France, SEGALEN confit l’oeuvre à Georges-Denis DE MANFRED, un ami de GAUGUIN, afin qu’il termine les coins du tableau laissés inachevé par l’artiste. Il est aujourd’hui conservé au Musée d’Orsay.

Cette anecdote est riche de tous les fantasmes et clichés qui ont nourri la mythologie de la peinture moderne ; et le retournement du tableau, qui conjugue la Bretagne et le Niagara sur les terres de la Polynésie française semble être une machine à faire tourbillonner les rêveries autant que les falsifications !

 

Le projet :

Guillaume PINARD choisit de prendre cette histoire comme le théâtre d’un projet de dessin contributif ouvert
à tous ceux qui seront séduits par l’aventure pour plonger durant 5 jours sous le pinceau de Paul GAUGUIN, dans les paysages abrupts d’Hiva Oa, les toits de chaume enneigés de la Bretagne éternelle et le vacarme des chutes du Niagara…

Nul besoin de savoir dessiner pour se lancer dans cet atelier de reproduction même si les amateurs éclairés sont aussi les bienvenus ! Notre objectif commun : couvrir ensemble les murs de la galerie !!!

Nous vous attendons nombreux, du mardi 02 au dimanche 06 mars 2016, de 12h à 20h au PHAKT – Centre Culturel Colombier.

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CAFÉ 420 - LA COLLECTIVE

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Vernissage : 07/01/2016

du 08/01/2016 au 12/02/2016

 

Le temps d’une exposition, la Collective (groupement d’artistes et de professionnels de la culture) se propose de transformer une partie du PHAKT en un lieu hybride, à la fois espace de travail, de présentation et d’expérimentation pour un groupe de 5 à 7 artistes, lieu de ressources documentaires sur des travaux en cours pour le public et café éphémère.

CAFÉ 420 : 

    Depuis ses débuts, La Collective s’interroge sur les nouvelles acceptions des concepts de collaboration et de mutualisation dans le domaine de l’art contemporain. Forte des expériences de la Dînée et la Goûtée, l’association s’engage sur un nouveau projet : le CAFE 420. Pour ce faire, la Collective s’associe pour la première fois avec Bureau Cosmique, association d’architecture évoluant vers des pratiques multiples, mêlant scénographie, design,communication, paysage et construction.

    À la suite de l’invitation du PHAKT – Centre Culturel Colombier à penser un évènement, La Collective s’est interrogée sur le format même de l’exposition, le rapport Art/public que cela induit et la place faite à la convivialité dans le champ de l’art aujourd’hui. De ce contexte est née l’envie de créer un dispositif artistique nomade permettant de venir s’inserer dans les structures culturelles existantes, entraînant une redéfinition des échanges et des statuts de chacun dans l’expérience esthétique.

    La Collective transforme une partie du PHAKT – Centre Culturel Colombier en un lieu hybride : à la fois espace de travail, de présentation et d’expérimentation pour les artistes, lieu de ressources documentaires sur les travaux en cours pour le public ainsi que café, de façon éphémère.

    Communément, ce tiers-lieu, ce troisième lieu, est un espace-temps autre que la maison ou le bureau où l’échange et la transmission sont activés par un principe de connectivité. Les rapports entre l’art, l’artiste et le public peuvent ici s’y redéfinir.

    Espace public, convivial, sans rentabilité, ouvert aux rencontres et aux échanges, le café est le prototype même du tiers-lieu; l’espace qui rend possible l’évènement et la connectivité !

 

 

LE MOBILIER : BUREAU COSMIQUE

    « Nous souhaitons traiter chaque élément de ce café de la même manière. La préparation du café, la confection bénéficie du même statut que les documents exposés. A l’image des paillasses de laboratoire, chaque élément est à sa place.

    La machine à café à dépression s’installe sur une ossature. Certains éléments sont déterminés, d’autres sont à définir ensemble. La surface de travail se décline en différents usages: préparer, échanger, boire, travailler, diriger, présenter.

    Cette surface est en bois massif, permettant différents usages par des changements de matérialité donc de support. De par sa dimension, tel un comptoir, on y travaille, on y boit son calva ou son café au même moment.

    Les fonctions développées sur la table sont associées aux boites Tels des unités centrales, elles se raccrochent aux usages présents. Une boite devient le coffre de protection de la machine à café, un système de rangement pour des dispositifs d’accroche, un classeur de recherche pour un artiste en résidence, une bibliothèque, un coffret karaoké, le raccordement électrique. Elles disposent chacune d’une matérialité propre, assumée.

    Le café s’affranchit de n’importe quel espace et abandonne l’idée de devenir une console dans un coin reculé. Elle est la table de préparation au coeur du débat. »

LES ARTISTES :

– Binôme 1 : Anna MERMET et Pierre GALOPIN

– Binôme 2 : Elise GUIHARD et Hélène LEFLAIVE

– Binôme 3 : Simon POLIGNÉ et Anthony FOLLIARD

 

 

LA COMMISSAIRE INIVTÉE : 

 

Isabelle HENRION : Invitée par La Collective, elle propose un regard critique sur l’expérience du CAFÉ 420, à travers un exercice d’écriture thématique. Présente tout au long du projet au sein même du PHAKT – Centre Culturel Colombier, elle co-commissarie avec l’association les temps forts et plus particulièrement le vernissage et les rencontres avec les artistes intitulées «ENTRETIENS».

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LAST SEEN STANDING BETWEEN BRACKETS* – INDOORS – - Adva ZAKAÏ

Adva ZAKAI - Last seen standing between brackets - indoors

Vernissage : 12/11/2015

du 13/11/2015 au 18/12/2015

 

* Aperçu la dernière fois entre parenthèses.

 

Sur une invitation de Raphaële JEUNE, commissaire d’exposition en résidence.

Pour consulter ou télécharger cette édition cliquez ici : L’évenement ou la plasticité des situations – édition web

 

 

Design graphique 
: OSP (Open Source Publishing)

En coproduction avec le Frans Masereel Centrum – Print Art Center & Residency (BE)

 

A la fois chorégraphe, performeuse et curatrice, Adva ZAKAÏ explore différents champs dans la performance. A travers une recherche sur le dialogue entre le corps et le langage, elle interroge les notions d’expérience et de performance dans le cadre d’expositions soumises à des modes participatifs et de dispositifs scéniques.

Dans le cadre de « L’évènement ou la plasticité des situations » de Raphaële JEUNE, commissaire d’exposition en résidence au PHAKT – Centre Culturel Colombier, Adva ZAKAÏ participe au 3ème volet de ce  commissariat.

 

En partenariat avec l’Ecole Européenne Supérieure des beaux Arts de rennes (EESAB) et le Musée de la Danse, deux dates sont à ajouter à vos agendas :

– Mardi 10 novembre 2015 à 18h30 : conférence à l’EESAB

Présentation du travail de l’artiste et discussion croisée avec la commissaire d’exposition Raphaële JEUNE autour de leurs recherches sur la notion du corps et de la subjectivité face au numérique.

EESAB – 30-34 rue Hoche / 35000 RENNES

Renseignements au 02 23 62 22 60 / erba@ville-rennes.fr

 

– Vendredi 18 décembre 2015 à 19h au Musée de la Danse – Performance Last Seen Stanting Between Brackets – on stage

L’exposition au PHAKT -Centre Culturel Colombier trouve son prolongement dans une forme scénographique dans laquelle Adva Zakaï imagine une pièce composée d’une performance et d’un film d’animation constitué de texte. De son corps qui danse sur la scène au texte qui danse à l’écran, le sujet d’énonciation migre et, de la chair au mot, la matière de l’énoncé se transforme et le corps disparaît. 

Musée de la Danse – 38 rue Ste Mélaine / 35000 RENNES

Renseignements et réservations : 02 99 63 88 22 / info@museedeladanse.org

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UNDR* - Michel LE BELHOMME

Visuel de l'exposition UNDR

Vernissage : 18/09/2015

du 14/09/2015 au 23/10/2015

 

Autour d’une série en cours intitulée « Les Deux Labyrinthes », initiée en 2013, l’artiste revisite un sujet classique de la photographie : le paysage et sa représentation. A l’heure où les nouveaux usages du numérique réécrivent cette pratique, l’artiste nous propose un voyage à sa périphérie entre document et fiction dans un exercice de déconstruction / reconstruction invitant à libérer le regard.

Dès la première image de Nicéphore Niepce vers 1826 représentant le point de vue depuis une fenêtre de sa maison de Saint-Loup-de-Varennes, l’histoire du paysage et de la photographie au XIXème siècle s’entremêlent au point de devenir indissociables. Tout en ayant un profond respect pour les traditions classiques de cette pratique bientôt bicentenaire, Michel Le Belhomme propose de remettre en perspective ces questions fondatrices.

 

Dès 2009 avec une première série intitulée « La Bête Aveugle », l’artiste nous projette dans un huis clos conçu dans l’espace intime de son domicile. A partir d’objets de vie, trouvés ou lui appartenant, l’artiste élabore des séries de micros-fictions photographiques aux mises-en-scènes intrigantes, qui ne cessent de multiplier nos hypothèses et interrogations. Altérant la grammaire des lieux, l’espace habité se dérobe au profit d’un chaos anxiogène, d’une violence sourde entre réel et reconstitution.

De l’intimité de son domicile à celle de l’image, la pratique de Michel Le Belhomme se formule autour de principes d’exploration, de déconstruction et de réécriture de l’espace.

Le paysage est une notion riche, complexe et en perpétuelle évolution. Portion d’un espace, représenté ou observé, soumis à un point de vue, ce sujet par excellence romantique, s’articule le plus souvent sous l’angle du contemplatif et du vertigineux.

Pour son exposition, Michel Le Belhomme nous propose de faire l’expérience du paysage, de le pratiquer, de le mettre en contradiction. L’oeuvre “Les Deux Labyrinthes”, présentée pour l’exposition, propose une série réalisée à partir de représentations du territoire (photographies, cartes, mappemondes…). Froissées, pliées, découpées ou mises en volume, les images d’images de Michel Le Belhomme sont autant de gestes de réécriture, de montage du paysage à la frontière du réel. Dans notre société de l’image, il vient perturber la prégnance des mythes d’une photographie objective et sans retouche pour offrir au spectateur un espace pour exercer son regard.

Sans se détacher de la fonction primaire d’une image qui est de montrer, Michel Le Belhomme élabore des espaces hybrides et chimériques, représentations de représentations, superpositions, résonances d’échos multiples suggérant l’existence de territoires parallèles entre ressenti et savoir.

 

* UNDR est le titre d’une nouvelle tirée du recueil intitulé « Le livre des sables » de Jorge Luis Borges publié en 1975. De retour du pays des Urniens, un poète rejoint un chanteur qu’il avait rencontré et l’entend prononcer « UNDR » qui s’signifie Merveille. Alors qu’il recherche la poésie ultime, il se retrouve transporté par ce chant et revit les moments forts de sa vie.

 

 

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