La Dérivante - Nyima LERAY et Jonas DELHAYE

Exposition-La-derivante-PHAKT-Centre-Culturel-Colombier-Rennes

Vernissage : 07/07/2022

du 07/07/2022 au 31/07/2022

 

Dans le cadre de la 2ème édition d’Exporama, L’Oeil d’Oodaaq, le Lieu et le Phakt s’associent pour proposer un projet en trois volets intitulé la « La dérivante ».

 

« La dérivante » imaginé par les artistes Nyima Leray et Jonas Delhaye s’articule autour de trois événements :

– 1 exposition dans la galerie du Lieu, local de L’Oeil d’Oodaaq, 20 rue Francis Joly

– 1 programmation vidéo internationale présentée dans la galerie du Phakt – centre culturel Colombier

– 1 sculpture flottante installée promenade du Lavoir à Rennes

 

 

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Lien vers le site de L’Oeil d’Oodaaq : https://www.loeildoodaaq.fr/

 

 

LES ARTISTES

 

Nyima Leray

Né en 1978, Nyima Leray vit et travaille actuellement à Caen. Titulaire en 2005 d’une maîtrise de lettres modernes, il a suivi une formation d’art plastique et obtenu un master Art plastique spécialité «photographie et art contemporain» en 2012 à Paris 8.

«Dans mon travail, je porte mon attention sur un monde de petites choses, de traces, d’événements infimes, d’objets fragmentaires issus du quotidien. Tous ces petits riens deviennent un terrain de jeu, une matière sensible que je m’approprie. Je collecte ces traces, matériellement ou photographiquement, je les regarde, les ordonne, les agence, leur associe parfois un élément graphique, un mot, un geste pour les conduire ailleurs ou prolonger ce que j’ai ressenti au moment de leur découverte. Ces petites choses m’apparaissent souvent lors de marches en ville, en périphérie, sur le port, le long d’une route… tels des signes, des apostrophes, des promesses silencieuses à emporter précieusement avec soi et à décrypter. S’absorbant presque totalement dans leur sillage, on finit par imaginer ou rêver les traces que l’on suit peut-être autant qu’on les découvre. Le résultat de ce travail peut prendre différentes formes. Je m’intéresse cependant particulièrement aux formes éditées, livres d’artistes, cartographies… pour la manipulation que ces formes induisent chez le regardeur qui associent alors les mains à l’œil, le toucher au regard, ainsi qu’aux liens textes-images pour cette manière de venir se mettre se mettre en tension et se compléter.»

 

Lien vers le site de l’artiste : http://nyimaleray.com/

 

 

Jonas Delhaye

Jonas Delhaye, né en 1988, vit et travaille en itinérance. Diplômé de l’EESAB en 2011, il développe son travail artistique lors d’expositions et de résidences en France et à l’étranger. Jonas est finaliste du Prix découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2014 et lauréat du Prix Yishu8 en 2019 grâce auquel il effectue en 2020 une résidence à Pékin.

LE PROJET 5

Son travail se définit dans une forme hybride où l’oeuvre et l’image sont envisagées au croisement de la sculpture et du performatif, de l’enregistrement au sens large. La démarche naît de l’immersion du corps dans l’espace, de son expérience du temps et témoigne de la mise en valeur d’une présence au monde par des modalités spécifiques d’apparition de l’image ou du langage. Cet engagement est un moyen pour penser l’oeuvre dans sa transversalité, ouvrir des potentialités de récits et de dialogues avec le paysage qui deviennent dès lors un moyen pour entrer en relation, comprendre… L’oeuvre apparaît le plus souvent comme la manifestation de ce lien, de l’interdépendance entre le lieu, le dispositif, le processus et l’empreinte ; trace sensible issue d’une rencontre avec le paysage.

 

Lien vers le site de l’artiste : http://jonasdelhaye.fr/

 

 

L’EXPOSITION

 

Le travail collaboratif imaginé pour cette exposition, expression d’une histoire, sculpturale et performative, est le point de fixation et de liaison entre nos deux univers artistiques. Il se matérialise par la création d’une bouée, point de départ de la recherche, objet flottant qui rend sensible la jonction entre ciel et mer, visibles les reliefs de cette interface liquide et perceptibles les courants et les récifs.

Sculpture flottante, elle traverse le paysage urbain telle une bouée météorologique dérivante qui donne des informations sur son milieu. Elle porte la symbolique du signe qu’elle incarne et de sa fonction reconnaissable, tout en se chargeant de l’étrangeté d’une forme inspirée par le polyèdre de La Mélancolie de Dürer. A la dérive, elle donne à revoir les fixités de nos villes et l’expression des trajectoires utiles et quotidiennes de nos corps citadins. Mélancolie du passant, de celui qui erre comme un situationniste ou simplement perdu dans sa pensée, de l’acuité au changement au simple plaisir d’être là et d’observer. L’objet flottant, son incongruité, offre aussi un espace de projection et d’évasion, comme un rappel à un accès possible à la mer ; et, parce qu’il éprouve le paysage, il se charge des traces de son immersion, se faisant surface de réception.

 

 

RESSOURCES

 

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